Benjamin passé, le calme retrouvé, mais la biodiversité dans tout ça?
Le jeudi 23 octobre, la tempête Benjamin a frappé le Gard et le littoral du Grau-du-Roi, avec des rafales atteignant plus de 110 km/h. Ce vendredi 24 octobre, malgré une mer encore perturbée, le calme revient petit à petit.

Mais quelles sont les conséquences de cette tempête sur la biodiversité ?
Au Grau-du-Roi, les plantes marines, habitantes permanentes de la baie, sont particulièrement vulnérables. Les forts vents et la houle générés par Benjamin viennent aussi perturber la vie sous marine, les poissons, les crustacés, la fixation des pontes, l’oxygénation de l’eau.



En automne, les herbiers de zostère sont en phase de repos : leurs feuilles, plus fragiles, se détachent facilement. Les rafales ont ainsi bousculé cet équilibre écologique. À court terme, la biodiversité peut en souffrir, car poissons, crustacés et autres invertébrés perdent leur refuge et leur source de nourriture. Mais à plus long terme, les rhizomes enracinés permettront à la zostère de repousser au printemps, régénérant progressivement cet écosystème.
