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Le calme d’une plongée participative à l’Espiguette
Mer d’huile, lumière dorée du soleil couchant, absence totale de houle et de courant…
Les 13 plongeurs bénévoles réunis le 7 août dernier ont bénéficié de conditions idéales pour s’immerger dans un nouveau secteur de la vaste zone sablo-vaseuse de l’Espiguette. Comme à chaque sortie, le point GPS a été choisi pour diversifier les observations et mieux couvrir la zone d’étude. Si la plupart des palanquées ont exploré des fonds sablo-vaseux, un binôme est tombé sur une zone de sable pur, peut-être épargnée par les apports sédimentaires du Rhône, à proximité immédiate de la zone des 300 mètres.
Les observations de la soirée sont à la hauteur des attente : blennie ocellée – espèce rare sur ces fonds –, poulpe commun, hippocampe à museau court et son juvénile de 3 à 4 centimètres (signe encourageant de naissances estivales), raies étoilées (adulte et juvénile), raie torpille marbrée, limaces de mer telles que la faceline voisine ou l’armine tigrée. Les plongeurs ont également croisé un serpenton imberbe, ainsi qu’un casseron bambou et sa ponte.
Avec 16 °C au fond et 19 °C en surface, la température a offert un confort appréciable pour cette plongée qui, au-delà des données recueillies, témoigne de la richesse d’un habitat souvent jugé monotone. Ce suivi, coordonné par les médiatrices scientifiques du Seaquarium Institut Marin, s’inscrit dans un programme de sciences participatives où chaque immersion contribue à affiner l’inventaire de la biodiversité des fonds sableux, renforcer la connaissance et sensibiliser les plongeurs aux enjeux de protection du littoral. Désormais, le Seaquarium Institut Marin intègre les données sur un compte INaturalist, permettant que celles-ci remontent à l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN).
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